Hello, I`mPadre
À propos
Lors de notre première rencontre avec Padre, j’ai perçu tout de suite sa manière de peindre comme « une traversée des apparences »
L’impression qu’il n’y a ni début ni fin dans ses tableaux incite à considérer l’espace autrement, comme si chaque toile n’était qu’un fragment d’une étendue infinie. Un infini dont nous n’aurions qu’une modeste expérience .
Un infini dont « le centre est partout, la circonférence nulle part » écrivait Pascal à propos de l’Univers.
Dans le champ de sa peinture il superpose fréquemment un tube de néon pour souligner que la lumière est ce qui a de plus immatériel sur notre planète et cependant de plus visible pour exprimer « L’illimité »
Le Blaze de Padre apparaît discrètement comme une inscription archéologique derrière un rideau foisonnant de coulures sur fond de traces pastel. Une « traversée des apparences » qui défend l’idée que la peinture essaie de faire sortir l’homme de ses limites et de son obscurité.
Jacques Rivet Artcurial